Perturbateurs Endocriniens - 1ère Offre Analytique à Destination du Grand Public, et des Industriels

Qu’est ce qu’un perturbateur endocrinien ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit les perturbateurs endocriniens de la manière suivante :

 

« Un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange de substances, qui altère les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de (sous)- populations ». OMS, 2002

Ainsi, un perturbateur endocrinien est une substance étrangère à notre organisme, qui est d’origine chimique comme le bisphénol A et les phtalates ou d’origine naturelle comme les phytoestrogènes présents dans certaines plantes comestibles (soja…). Ces substances chimiques perturbent ou bloquent le fonctionnement du système endocrinien.

 

 

 

Liste des substances reconnues comme étant perturbatrices du système endocrinien (PE) :

 

Une liste des composés chimiques reconnus comme perturbateurs endocriniens avérés a été établie. Dans cette liste vous retrouverez toutes les substances présentent dans notre environnement quotidien qui représentent un danger pour notre santé et celle de nos enfants.

Consultez sur notre site la liste de ces substances nocives pour la santé : liste des perturbateurs endocriniens.

 

Une volonté commune de définir des critères d’identification d’un perturbateur endocrinien :

 

A ce jour, aucune liste de critère n’a été communément adoptée par l’ensemble des acteurs européens. Toutefois l’ANSES recommande une définition et des critères d’identification des perturbateurs endocriniens qui permettent de distinguer ces substances et les classer en trois catégories : les perturbateurs endocriniens « avérés », « présumés » et « suspectés ». Cette classification pourra être réalisée selon l’ANSES, par une Instance Européenne unique dans un souci d’harmonisation au niveau européen.

Ainsi, même si la législation européenne imposait à la Commission européenne d’encadrer les perturbateurs endocriniens avant fin 2013 (notamment dans les règlements biocides et phytopharmaceutiques), les différentes propositions successives de critères « perturbateurs endocriniens » présentées à ce jour, ont été rejetées par les Etats membres de l’Europe.

L’ANSES a publié en juillet 2016, un avis portant une proposition de critères d’identification des perturbateurs endocriniens. Le 4 juillet 2017, l’Europe a adopté au comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, une proposition de juin 2017 de la Commission européenne sur les critères d’identification des perturbateurs endocriniens.

Source ANSES

 

Au niveau Européen, certains pays comme le Danemark, la Suède, et également la France se sont saisis du sujet à différents niveaux. La France a mis en place dès 2014, une stratégie de recherche sur le sujet : la SNPE (stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens).

En février 2018, le Gouvernement a annoncé la deuxième stratégie pour la période 2019-2022. Des groupes de travail ont été mis en place pour élaborer la SNPE2, composés de l’ensemble des parties prenantes : parlementaires, organismes publics de recherche et de surveillance, associations de protection de l’environnement et de défense des consommateurs, industriels, ministères…

Les principales mesures de cette stratégie visent à protéger la population et l’environnement en établissant notamment une liste des substances qui peuvent présenter des propriétés perturbatrices endocriniennes.