Perturbateurs Endocriniens - 1ère Offre Analytique à Destination du Grand Public, et des Industriels

Où trouve-t-on des Perturbateurs Endocriniens ?

Les molécules chimiques perturbatrices de notre système endocrinien se sont glissées dans de nombreux produits de consommation courante. Tout le monde peut donc être en contact avec ces substances nocives, plus particulièrement des publics très sensibles comme les nourrissons, les enfants ou les femmes enceintes.

Les principales sources d’exposition sont l’eau et l’alimentation, mais aussi les produits industriels et phytosanitaires.

Nous pouvons être en contact avec ces ennemis invisibles sans le savoir car ils se cachent un peu partout, dans des produits industriels, des produits transformés (industriels ou semi industriels) ou même dans des produits naturels ayant été contaminés dans leur environnement (pollution par l’eau, l’air, la pulvérisation de pesticides…).

Que ces molécules chimiques s’invitent dans la composition des produits industriels que nous consommons ou utilisons, ou qu’elles viennent polluer l’environnement (eaux, sols, aliments, air…) notamment du fait de l’utilisation excessive de pesticides, le résultat est sans appel.

On trouve des perturbateurs endocriniens dans notre environnement quotidien, notre maison, notre alimentation et plus globalement dans l’eau, la terre, les fruits, les légumes, les conserves, les plastiques, la mer, les rivières, les poissons, les produits d’hygiène et d’entretien, les cosmétiques, les textiles

Mais rassurez-vous il n’y a pas de fatalité !

En arrivant à les identifier et à les détecter, il est possible de limiter notre exposition à ces substances nocives et les chasser de notre quotidien.

 

Petit focus sur notre environnement quotidien …

Les perturbateurs endocriniens dans notre alimentation :


En juillet 2018, l’ONG Générations futures a relevé que 6 résidus de pesticides alimentaires sur 10 étaient des perturbateurs endocriniens. De quoi appuyer encore davantage la thèse de la dangerosité de ces substances pour l’organisme humain.

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques susceptibles d’interférer avec le système hormonal humain. En ce sens, il s’agit de mélanges toxicologiques. Leurs effets sont plus ou moins importants selon la dose ingérée et la population concernée. Sur les nourrissons par exemple, les conséquences peuvent être particulièrement néfastes.

Dans notre vie de tous les jours, ces substances peuvent être présentes dans nos assiettes, par exemple dans les fruits et les légumes mais aussi dans certaines boîtes de conserve et matières plastiques.

 

Quelques exemples :

Alimentation

    • Les fruits et légumes que nous mangeons peuvent avoir été contaminés par de nombreux pesticides. Conséquence d’une culture intensive utilisant de façon excessive des insecticides et produits phytosanitaires. (Ce qui n’est pas le cas des fruits et légumes issus d’une agriculture biologique).
    • Attention également aux fruits, légumes et plantes (thé…) venant de très loin car ils peuvent avoir été exposés à des substances toxiques interdites en France ou en Europe.
    • La viande, le lait et les poissons ne sont pas épargnés.
    • Prenons l’exemple des océans pollués par d’innombrables résidus de plastique provenant notamment de bouteilles plastique en décomposition. Ces résidus de plastiques contenant des perturbateurs endocriniens sont ingérés par les poissons et s’invitent ainsi dans la chaine alimentaire. Le poisson qui sera par la suite consommé par L’homme peut ainsi avoir été contaminé.
    • Les produits industriels et produits transformés peuvent contenir des substances chimiques utilisés pour leurs propriétés comme des conservateurs, antibactériens, antifongiques…

  Emballages

    • La contamination des aliments peut également se faire par les substances chimiques présentes dans leur emballage. Exemple, certains emballages comme les boites de conserve contiennent des matières plastiques, notamment le film intérieur se situant entre la partie métallique de la conserve (acier/aluminium) et l’aliment. Dans ce cas il y a possible migration des molécules chimiques contenues dans le plastique (notamment des phtalates) vers les aliments.
    • Il en est de même avec les encres utilisées sur certains emballages ou films plastiques. Ceux -ci peuvent migrer vers les aliments et les contaminer.

 

D’où l’importance de décrypter ce qui se cache derrière la liste d’ingrédients des produits que vous consommez et surtout de privilégier une alimentation sans résidus de pesticides comme alimentation issue de l’agriculture biologique.

 

Les perturbateurs endocriniens dans notre cuisine

La cuisine est un lieu de prédilection pour les perturbateurs endocriniens. Pour les nourrissons tout d’abord, les biberons ont été pendant longtemps fabriqués avec du bisphénol A, œstrogène synthétique présent dans le plastique. Potentiellement, cela avait pour conséquence de générer des effets néfastes sur la croissance de l’enfant.

Le bisphénol A se cache également dans d’autres endroits de la cuisine, comme les boîtes de conserve métalliques, les canettes d’aluminium, le plastique dur, les pellicules, l’aluminium et les contenants en plastique.

Il en est de même pour le revêtement antiadhésif de certaines casseroles, fait de téflon. Ce dernier contient des composés perfluorés qui sont reconnus comme étant cancérigènes. Ces perturbateurs endocriniens sont entre autres susceptibles de perturber la fertilité, surtout si l’enduit est rayé ou abîmé.

 

Les perturbateurs endocriniens dans notre salle de bain

En 2013, des études scientifiques ont permis de démontrer qu’environ 40 % des produits de beauté et d’hygiène contiennent au minimum un perturbateur endocrinien. Shampoings, vernis à ongles ou encore démaquillants sont concernés par ce phénomène.

Ces études se basent sur le rapport publié par la Commission européenne. Ainsi, les vernis à ongles arrivent en tête du classement, suivi de près par les fonds de teint, les rouges à lèvres, les déodorants, les dentifrices et les shampoings.

D’où l’importance d’arriver à décrypter ce qui se cache derrière la liste des composants de vos produits cosmétiques, d’hygiène ou d’entretien.

 

Les substances à bannir sont notamment celles-ci-dessous :

 

Les perturbateurs endocriniens dans notre séjour et chambres à coucher

Dans votre salon et votre chambre à coucher, il est tout à fait possible de retrouver différents types de perturbateurs endocriniens.

C’est le cas :

des enduits, des colles, peintures et vernis susceptibles de contenir des phtalates ou composés perfluorés.

Les meubles peuvent aussi contenir des substances toxiques et néfastes.

Les retardateurs de flamme dans les rideaux, moquettes, tapis, coussins et mousses de literie

Les vêtements

Les jouets en plastique pour enfants ainsi que les peluches

L’eau du robinet

La présence des perturbateurs endocriniens se confirme dans la composition de la mousse de certaines literies. Ainsi, il est important de bien lire les étiquettes : par exemple, le polybrominated diphenyl ethers est systématiquement présent dans les textiles, moquettes et literies.

 

Les perturbateurs endocriniens dans les produits médicaux et vétérinaires

Dans l’industrie médicale et vétérinaire, les perturbateurs endocriniens se trouvent en grande quantité. Les phtalates sont notamment utilisés dans la fabrication de gélules gastro-résistantes, de cathéters, de plombages dentaires ou encore de poches de sérum.

Chez la femme, les contraceptifs sont par définition des perturbateurs endocriniens. Il en va de même des produits vétérinaires notamment utilisés dans l’élevage, comme les stéroïdes anabolisants. Ces hormones sont évacuées puis déversées dans les eaux usées.

Certains autres médicaments comme les antidépresseurs pourraient avoir un effet néfaste sur la reproduction et les hormones sexuelles. Les antibiotiques seraient quant à eux susceptibles de perturber le système endocrinien et thyroïdien.

 

Les perturbateurs endocriniens au jardin : engrais, produits phytosanitaires, terreaux, eau d’arrosage…

Dans votre jardin, les perturbateurs endocriniens peuvent se cacher dans de nombreux endroits : tuyaux d’arrosage, engrais, produits phytosanitaires, chaises de jardin en plastique, eau d’un puit…Il est important de se prémunir contre les possibles désagréments causés par la présence de ces perturbateurs endocriniens. En effet, le jardin est un lieu où toute la famille se retrouve. C’est aussi un endroit où vous pouvez vous adonner au jardinage. Or, l’eau peut se trouver contaminée par ce type de perturbateurs.

Prudence donc, surtout si vous avez choisi de dédier une partie de votre jardin à la culture de légumes. Votre petit potager, du fait de la qualité de l’eau, de la terre, des semences que vous allez planter et des substances que vous allez mettre pour amender votre terre, peut se révéler être une véritable source de perturbateurs endocriniens, et votre récolte, un cocktail de substances chimiques nocives pour votre santé et celle de vos enfants !

 

Les perturbateurs endocriniens dans notre eau

La France est une très grande consommatrice de pesticides par le biais de son agriculture intensive… ainsi la contamination des terres entraine mécaniquement la contamination des eaux.

Le mode actuel de surveillance et d’évaluation qualitative de l’eau ne prend pas en compte l’évolution temporelle de la contamination, ne prend pas non plus en compte les mécanismes d’effet cocktail de perturbateurs endocriniens, ni les produits pharmaceutiques que l’on retrouve dans l’eau.

 

Retrouvez nos conseils pour identifier, détecter et chasser ces ennemis invisibles de votre quotidien :

> Liste des produits sans PE

> Nos conseils pour les chasser de votre quotidien

> Détectez leur présence