Perturbateurs Endocriniens - 1ère Offre Analytique à Destination du Grand Public, et des Industriels

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Le combat contre les perturbateurs endocriniens à la cantine

Cette rentrée a été marquée par la sortie d’un nouvel ouvrage, au titre particulièrement explicite. Intitulé « Pas de plastique dans nos assiettes », ce livre ouvre le débat sur le sort du plastique dans nos cantines. Ce combat, bien que récent, prend de plus en plus d’ampleur. Qu’en est-il vraiment ? Alors qu’environ 6 millions d’élèves retrouvent le chemin de la cantine depuis la rentrée, la question du plastique alimentaire se pose.

 

Le plastique, une source de perturbateurs endocriniens majeur

Les conditions dans lesquelles les repas sont préparés dans les cantines laissent parfois à désirer. Par exemple, la cuisson sous vide destinée à conserver les saveurs requiert l’usage de poches en plastique. Ces dernières sont ensuite déposées dans de grandes cuves pendant de longues heures. Or, on le sait, le plastique est un perturbateur endocrinien comme de nombreux autres. A la longue, il existe un lien potentiel entre l’utilisation massive de plastique et le risque de cancer, ce qui ne doit pas être pris à la légère, surtout en ce qui concerne la nourriture des 6 millions d’élèves qui déjeunent chaque jour à la cantine scolaire.

Parmi ceux qui ont le plus recours aux matières plastiques dans la préparation des repas, les collectivités de plus de 100 000 habitants. Ce sont elles qui ont le plus souvent recours à des cuisines centralisées. Ces dernières utilisent des liaisons froides, autrement dit les aliments sont assemblés plusieurs jours avant d’être servis dans du plastique puis réchauffés par la suite avant d’être servis.

 

De nombreuses mobilisations contre le plastique à la cantine

Le constat est alarmant, le plastique alimentaire est massivement utilisé dans les cuisines des établissements scolaires afin d’assurer la liaison froide avec d’autres restaurants scolaires.

Face à ce constat, de nombreuses associations se sont regroupées afin de soulever l’urgence de la situation. C’est le cas de la jeune association « Cantine sans plastique » qui a lancé en juin de cette année une campagne nationale. Ce groupement est d’ailleurs à l’origine du nouvel ouvrage paru en septembre, « Pas de plastique dans nos assiettes ! Des perturbateurs endocriniens à la cantine ». Fer de lance de ce mouvement contestataire, cette association a réussi à ouvrir le débat sur la place du plastique dans les cantines françaises. A Strasbourg, la situation a déjà évolué positivement puisque le plastique a été remplacé par de l’inox dans les cantines.

Des études scientifiques ont en effet mis en lumière que le plastique alimentaire contient des molécules pouvant s’avérer cancérogènes, à l’instar du silicium ou du dioxyde de titane. Ces molécules migrent vers les aliments ingérés par les écoliers à la cantine, ce qui peut provoquer des perturbations endocriniennes. Or, de tels perturbateurs jouent un rôle important sur les capacités d’attention et le cerveau des enfants. Il a également été mis en avant le fait que certaines assiettes contiendraient du bisphénol A, en principe interdit.

 

Une expérimentation de barquettes sans plastique à Toulouse

Le collectif toulousain « Qualité Cantines Toulouse » a finalement obtenu gain de cause. Après avoir essuyé son premier refus en 2016, il a continué de militer pour obtenir le remplacement des matières plastiques à la cantine par de l’inox. La mairie a finalement décidé de lancer, à compter de janvier 2019, une expérimentation. Les barquettes en plastique seront remplacées par des barquettes végétales sur une partie de la production centrale. L’objectif affiché est de protéger efficacement les enfants des perturbations endocriniennes générées par l’utilisation massive du plastique. La commune a décidé d’étendre cette expérience à toute la cuisine centrale d’ici 2022.

 

La loi EGALIM, la fin du plastique d’ici 2025

En mai 2018, s’est tenu un vaste débat en séance du projet de loi « EGALIM », destiné à retrouver un équilibre dans le secteur alimentaire et agricole ainsi qu’une alimentation saine et durable. L’objectif était de trouver un accord sur la question de la santé des enfants, de la crèche à l’université.

Le 14 septembre, l’Assemblée Nationale a voté le projet de loi Egalim, véritable tremblement de terre pour l’emballage plastique. Le passage en seconde lecture a pour conséquence de prévoir une interdiction de l’utilisation des contenants alimentaires plastiques d’ici le 1er janvier 2025. Dans les collectivités territoriales contenant moins de 2 000 habitants, cette nouvelle mesure est applicable au plus tard le 1er janvier 2028. Sont également interdits avant 2020 de nombreux articles en plastique, comme les piques à steak, les couvercles jetables, les pailles, les pots à glace en plastique ou encore les saladiers en plastique.

 

D’ici 2025, de nombreuses mairies utilisent encore du plastique dans les cantines scolaires. L’offre clés en main du pack OEDT de Perturbateur Endocrinien vous permet de faire analyser tous les échantillons souhaités. Cette offre est destinée à chercher, identifier, quantifier, et éliminer les Perturbateurs Endocriniens potentiellement présents dans votre quotidien. Les résultats des analyses vous sont transmis directement dans votre espace privé.

N’hésitez pas à venir nous rencontrer au Salon Santé-Environnement & Molécules (SEM 2018) du 11 au 13 octobre à Valence.