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Alimentation des bébés : présence de 16 substances à risque

Une enquête de l’ANSES a révélé que les aliments composant les repas des enfants de moins de 3 ans sont composés de 16 substances chimiques pouvant être nocifs.

 

 

Les jeunes enfants âgés de moins de 3 ans constituent à eux seuls une population à risque face à la présence des perturbateurs endocriniens. En effet, ils sont plus sensibles et plus réceptifs à tout perturbateur, de quelque naturel qu’il soit. L’analyse réalisée par l’ANSES des substances présentes dans les aliments infantiles a permis de mettre en évidence la présence avérée de 9 perturbateurs pour les jeunes à très jeunes consommateurs. 7 autres substances chimiques présentent aussi un risque qui ne peut pas aujourd’hui être écarté. Chez Perturbateur Endocrinien, notre Pack OEDT vous permet d’analyser des échantillons et de repérer la présence de substances nocives.

16 substances dans le collimateur

Que contient vraiment l’alimentation de vos enfants ? Débutée en 2010 et achevée en novembre 2018, la vaste étude analytique de l’Alimentation Totale infantile (EATi) menée par l’ANSES a permis de relever la présence de 16 substances nocives dans l’alimentation des enfants. L’objectif de cette étude était de répertorier les concentrations de 670 substances présentes dans les aliments des enfants âgés de moins de 3 ans.

 

Ainsi, à la suite de son étude publiée fin novembre dernier, l’Agence de sécurité sanitaire affirme que si 90 % des substances qu’elle a évaluées ne posent aucun souci particulier, il en reste cependant 16 qui présentent des risques soit potentiels, soit avérés. Plus particulièrement, 9 substances chimiques sont considérées aux yeux des scientifiques comme particulièrement nocives et 7 comme potentiellement dangereuses. Aujourd’hui, il est impossible d’écarter tout risque pour vos enfants face à l’exposition sur le long terme à ces perturbateurs endocriniens. Un nombre conséquent d’enfants en bas, voire très bas âge, est exposé aux valeurs toxicologiques de référence de manière bien plus supérieure à la normale.

9 substances dont la dangerosité est avérée

Pour rentrer plus particulièrement dans le détail, les 9 substances qui appellent une vigilance toute particulière concernent :

  • l’arsenic inorganique, surtout dans les céréales infantiles et le riz
  • le plomb, principalement dans l’eau et les légumes
  • le nickel, présent dans des produits à base de chocolat
  • le PCDD/F, autrement dit des dioxines présentes dans le lait bu par les nouveaux nés, les poissons et tous les autres produits à base de poissons ou de lait
  • le PCB, ou polychlorobiphényles, autrement appelés biphényles polychlorés. Cette substance est présente dans les poissons. L’ANSES préconise de limiter la consommation de poissons pour les enfants de moins de 3 ans en réduisant à 2 portions maximum par semaine
  • des mycotoxines T-2 et HT-2 dans de nombreuses préparations infantiles
  • de l’acrylamide dans les biscuits, les pommes de terre et les petits pots à base de légumes, qu’ils comprennent de la viande ou pas
  • du déoxynivalénol et ses dérivés dans de nombreuses boissons lactées faites à base de céréales, ainsi que des pots à base de légumes et de fruits, sans oublier le pain et les biscuits de toutes natures (sucrés et salés)
  • du furane dans des aliments conditionnés en conserves ou en pots.

7 substances dont le risque ne peut pas être écarté

Les 7 autres substances retrouvées dans l’alimentation pour bébés concernent :

  • l’aluminium
  • le cobalt
  • le strontium
  • le méthylmercure
  • le sélénium
  • le cadmium
  • la génistéine

 

Chez les enfants, l’ANSES ne peut pas aujourd’hui écarter tout risque lié à la consommation de ces différentes substances et appelle à la vigilance.

Les recommandations de l’ANSES face à ces résultats

Face à ces résultats, l’ANSES a préconisé plusieurs éléments, notamment celui de rechercher plus en aval l’origine de la présence de ces différentes substances dans l’alimentation des enfants de moins de 3 ans.

Elle préconise également aux industriels et aux pouvoirs publics de renforcer les différentes mesures de gestion destinées à limiter les niveaux d’exposition, surtout sur le long terme, pour ces 16 substances à surveiller de très près.

Enfin, elle propose aux parents d’attendre que leurs enfants aient atteint l’âge de 6 mois pour diversifier leur alimentation, cela en raison du fait que les laits infantiles et maternels présentent moins de risque de contamination aux substances chimiques que l’alimentation classique.  Une fois que l’enfant a atteint ses 6 mois, il est conseillé de varier le régime et les sources d’approvisionnement en nourriture.

Un logo à repérer pour l’alimentation de votre bébé

Le 15 octobre 2018, l’AFNOR (Association française de normalisation) avait mis en place un nouveau logo pour orienter le choix des parents dans l’alimentation de leurs nouveaux nés et enfants de 0 à 3 ans. Ce logo porte la mention « Destiné à l’alimentation du tout petit », ce qui est gage de fiabilité et de sécurité pour les aliments que vous donnez à manger à votre enfant.

Qu’est-ce que ce logo signifie ? Concrètement, il s’agit de dire aux parents que ces aliments ont bien été préparés pour les enfants de 0 à 3 ans et qu’ils permettent une alimentation saine et équilibrée de ces derniers. Associé au site web alimentationdutoutpetit.fr, ce logo est destiné à fournir à tous les parents des conseils pour bien nourrir leurs enfants selon leurs âges et leurs besoins.

Vous souhaitez faire analyser les aliments que vous donnez à votre enfant de moins de 3 ans afin de savoir s’ils comprennent des substances nocives ? Le Pack OEDT de Perturbateur Endocrinien est adapté à vos besoins.