Publié le

L’article 13.II de la loi « Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire » (AGEC) prévoit l’information du consommateur sur la présence de PE dans certaines catégories de produits.

L’article 13 de la loi « AGEC » n° 2020-105 du 10 février 2020 est entré en vigueur le 1er janvier 2022.

Cet article comprend 2 parties :

L’article 13.I prévoit que les metteurs en marché en France (sauf secteur alimentaire) affichent sur leur site internet les caractéristiques environnementales des produits, dont la présence de substances dangereuses, la teneur en matières recyclées, etc. Les projets d’arrêtés ont été diffusés et notifiés auprès de la plateforme européenne TRIS fin janvier ;

L’article 13.II prévoit l’information du consommateur sur la présence de perturbateurs endocriniens dans certaines catégories de produits. Le décret d’application n° 2021-1110 a été publié en août 2021.

Trois projets d’arrêtés viennent d’être diffusés, précisant :

  • la liste des substances concernées, établie sur la base de la liste SVHC (ajout du mancozeb) en distinguant les niveaux de preuve sur la perturbation endocrinienne et les nutriments
  • les modalités d’informations, avec les mentions suivantes à présenter dans un format « ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé » à partir du seuil de 0,1 % :
  • « contient une (ou des) substance(s) présentant des propriétés de perturbation endocrinienne avérées ou présumées/suspectées  » ;
  • « contient la substance [complétée du nom de la substance telle que mentionnée dans le tableau Abis précité] : cette substance présente des bénéfices sur la santé selon les précautions d’usage et la posologie précisées sur la notice ou l’étiquetage du produit. En cas de doute, demandez l’avis d’un professionnel de santé. ».
  • La possiblité de mise à disposition de ces informations au moyen d’applications telles que Scan4chem.

La liste des catégories de produits concernés reste toutefois à préciser…

Publié le

Matières fertilisantes & Supports de culture: Projet de décret sur l’analyse des perturbateurs endocriniens à activité oestrogénique selon l’ISO 19040

Les perturbateurs endocriniens à activité œstrogénique au cœur de l’actualité gouvernementale !

Effectivement selon le document de travail du projet de décret: « Décret relatif aux critères de qualité agronomique et d’innocuité selon les conditions d’usage pour les matières fertilisantes et les supports de culture » et tout particulièrement concernant le tableau des tests sentinelles (tableau 5, page 12), la problématique des Perturbateurs Endocriniens œstrogéniques selon la norme 19040 est clairement abordée dans le panel des analyses potentiellement requises…

Notre test OEDT In-Cellulo, pour rechercher et quantifier le risque perturbateur endocrinien à activité œstrogénique suit la norme AFNOR 19040-1.

N’hésitez pas à nous contacter dès à présent  pour faire un état des lieux de vos matières premières comme de vos boues & effluents, pour anticiper le décret et vous permettre ainsi d’être pro-actifs vis à vis des évolutions réglementaires à venir.

A très bientôt.

Cordialement

L’équipe Perturbateur-Endocrinien.com

Publié le

Nous étoffons notre portefeuille d’analyses sur les PE: œstrogéniques, androgéniques, thyroïdiens, corticoïdiens…

Forts de notre expertise dans la détection des perturbateurs endocriniens à activité œstrogénique avec le test in-vitro OEDT (Ephyla), nous étoffons désormais notre gamme de prestations analytiques in-vitro dans le domaine des récepteurs nucléaires humains et également de poisson-zébre (Ecotoxicologie) en collaboration avec la plateforme de criblage de l’IRCM INSERM:

  • Voie hormonale
    • Œstrogènes (ERα & ERβ)
    • Progestérone (PR)
    • Androgènes (AR)
    • Thyroïdienne (TR-α1 & TR-β1)
    • Glucocorticoïdes (GR)
    • Minéralocorticoïdes (MR)

Mais également:

  • Détoxification cellulaire avec le récepteur des xénobiotiques (PXR)
  • Métabolisme lipidique avec le récepteur des activateurs de la prolifération des peroxysomes (PPAR γ )

 

Nous pouvons rechercher, quantifier et identifier toute activité perturbatrice endocrinienne qui concernerait ces différentes voies et processus métaboliques.

Notre prestation analytique : 3 étapes clés.

  1.  Détection & quantification d’une perturbation endocrinienne concernant les voies testées, présente dans vos matrices
  2.  Détermination de la ou les molécules responsables de cette activité perturbatrice
  3.  Solutions pour éliminer les molécules responsables ou inhiber la fonction perturbatrice présente : Nous proposons un large panel de matières premières & molécules de neutralisation, pour vous permettre de neutraliser définitivement cette problématique de vos produits finaux sans avoir besoin de les reformuler.

L’objectif : évaluer le risque potentiel des molécules provenant des produits alimentaires, cosmétologiques, pharmaceutiques, d’entretiens, phytosanitaires, … mais aussi celui des emballages et tout particulièrement des interactions contenant/contenu, défi majeur des distributeurs et fabricants !

Publié le

Le résorcinol: Alerte de l’ANSES

Le résorcinol est utilisé pour la fabrication de pneus, de produits dérivés du caoutchouc, de colles et de résines industrielles. Il est également utilisé dans certains cosmétiques et soins d’hygiène,  comme antioxydant pour des produits alimentaire et comme antiseptique dans la composition de certains médicaments.

Dans le cadre de la SNPE (Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens), l’Anses a évolué le potentiel de perturbation endocrinienne du résorcinol pour la santé humaine.

Suite à ces travaux, l’Anses a démontré que le résorcinol impacte la fonction thyroïdienne, conduisant à des effets délétères, notamment chez la femme enceinte, ce qui réunit les conditions pour le proposer comme perturbateur endocrinien avéré et ainsi être identifié dans le futur comme Substance extrêmement préoccupante (SVHC) selon le Règlement REACH: Cela pourrait à terme entrainer un contrôle plus strict de son utilisation en Europe.

Des effets graves et préoccupants pour la santé humaine

Sur la base des données expérimentales et cliniques disponibles, les experts de l’Anses ont établi que cette substance remplit tous les critères de danger nécessaires pour être définie en tant que perturbateur endocrinien selon les critères de l’OMS et les recommandations de 2013 de la Commission européenne, à savoir :

  • Un mode d’action endocrinien : preuves solides d’un effet du résorcinol sur la régulation de la concentration des hormones thyroïdiennes via l’inhibition d’une enzyme essentielle à leur biosynthèse ;
  • Des effets néfastes sur la santé : identification d’hypothyroïdies sévères lors d’observations cliniques faisant suite à une exposition médicamenteuse importante à cette substance par voie cutanée chez l’Homme (goitre, perte d’énergie, œdème généralisé, prise de poids, dépression dans certains cas) ; Induction d’effets thyroïdiens dans des tests expérimentaux par différentes voies d’exposition ;
  • Un lien biologiquement plausible entre le mode d’action et les effets néfastes : cohérence entre l’action d’inhibition du résorcinol et les hypothyroïdies sévères observées.

Avec ce faisceau de preuves établies chez l’Homme, l’Anses conclut que le résorcinol est un perturbateur endocrinien avéré.

En raison de cette propriété, le résorcinol soulève des préoccupations car l’exposition à cette substance peut conduire à des effets sévères pour la santé. En effet, cette substance pourrait, en fonction des conditions d’exposition, déclencher ou aggraver des hypothyroïdies. Par ailleurs, une hypothyroïdie même faible chez la femme enceinte peut provoquer des désordres irréversibles du neuro-développement chez l’enfant à naître. De plus, il est difficile d’établir une dose d’exposition sans risques, en particulier dans les populations sensibles comme celles présentant une hypothyroïdie latente ou lors des périodes critiques du développement du fœtus, par exemple.

Pour ces raisons, l’Anses estime que les propriétés de perturbation endocrinienne du résorcinol présentent un niveau de préoccupation suffisant pour remplir les critères d’identification comme substance extrêmement préoccupante (SVHC) selon les dispositions prévues par le règlement européen REACH.

Le dossier d’identification, proposé par l’Anses, est en consultation publique sur le site de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) jusqu’au 17 avril. Lien vers le dossier : https://echa.europa.eu/documents/10162/53d2eb0e-b0e8-fabb-b4b0-a56c246cb0a3

Des investigations complémentaires en cours pour l’environnement

Les propriétés de la perturbation endocrinienne du résorcinol pourraient également avoir les conséquences sur l’environnement. Ainsi, l’Anses mène en parallèle une évaluation des effets néfastes potentiels pour les espèces de l’environnement.

Article ANSES mars 2020
Publié le

1000 références alimentaires sans PE

1000 références alimentaires sans Perturbateurs endocriniens oestrogéniques disponibles bientôt dans ScanUp !

Industriels de l’agroalimentaire ou distributeurs, en partenariat avec l’application ScanUp, Perturbateur-endocrinien.com lance dès à présent une grande campagne d’analyses laboratoire à l’aide de son offre analytique OEDT : 1000 références alimentaires sans PE oestrogéniques à destination des populations sensibles : bébés, enfants, adolescents et femmes enceintes…

Dans une démarche de coconstruction positive & valorisante dans l’application mobile ScanUp, n’hésitez pas à revenir vers nous pour les modalités.

Toutes les analyses laboratoires seront mises en ligne dans les prochains mois sur l’application: avec des recommandations sous forme de pictogrammes spécifiques & explicites et permettront ainsi au consommateur de faire le bon choix…

Publié le

Une liste officielle d’ici 2021

Bientôt une liste officielle par l’Anses

En 2018, plusieurs organismes publics, dont l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) avait considéré que la France était lacunaire sur la question de la surveillance des perturbateurs endocriniens, notamment en comparaison avec d’autres pays de l’Union européenne. En vigueur d’ici 2022, la seconde Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens intègre l’obligation pour l’Anses de publier d’ici 2021 une liste complète de perturbateurs endocriniens afin d’informer la population de manière transparente. Ces derniers seront classés en trois catégories distinctes : les PE « suspectés », « présumés » et « avérés ». Qu’en est-il vraiment et qu’est-ce que cela va concrètement changer pour les consommateurs ? Tour d’horizon.

 

Une liste officielle divisée en trois parties

Ayant pour objectif affiché de renforcer la protection et l’information de la population, le projet prévoit de dresser une liste officielle divisée en trois catégories :

– Les perturbateurs endocriniens suspectés

– les perturbateurs endocriniens présumés

– les perturbateurs endocriniens avérés.

L’intérêt est d’informer les consommateurs sur la présence de nombreux composés chimiques encore méconnus et pourtant présents dans des produits de consommation courante. Ces derniers peuvent en effet avoir des effets néfastes sur la santé humaine, comme des problèmes de fertilité, des cancers, des difficultés comportementaux et d’attention, des retards de croissance, une puberté précoce… Si les consommateurs en connaissent quelques-uns, notamment du fait de leur très large médiatisation (le Bisphénol A, les glyphosates ou encore les parabènes par exemple), d’autres peinent à être connus (comme le cadmium présent dans le tabac et pouvant causer des problèmes respiratoires et de l’ostéoporose).

Par la mise en place de cette liste, la France rattrape son retard et se positionne même à l’avant-garde sur cette problématique. A l’instar du classement opéré pour les substances cancérigènes, celui des perturbateurs endocriniens sera lui aussi divisé en plusieurs catégories, pour plus de pertinence et de transparence. Cela permet aussi de pallier les lacunes de la définition européenne de 2017, qui excluait les PE suspectés et ne prenait en considération que les biocides et produits phytosanitaires. Désormais, même les PE présumés et suspectés sont renseignés.

 

Un classement utile mais insuffisant

A l’annonce de ce projet par le Gouvernement, de nombreuses ONG ont dressé la liste des éléments manquants, bien qu’elles considèrent que cette prise de décision est une première avancée satisfaisante.

Le classement des PE en trois catégories différentes est une mesure particulièrement importante, notamment au regard de la définition aujourd’hui utilisée au niveau européen. Cette définition européenne se positionne dans un contexte assez complexe où la définition des perturbateurs endocriniens est exigeante. La preuve de leur toxicité avérée doit en effet être apportée. Or, désormais, l’idée est de définir ces PE selon plusieurs catégories, ce qui permet de faire une distinction satisfaisante entre les différentes situations. Cela permet aussi par la même occasion d’appliquer le principe de précaution.

Cependant, les ONG regrettent que ce classement ne prenne pas en compte l’effet cocktail qui peut s’avérer particulièrement néfaste sur la santé humaine, principalement pour les personnes considérées comme « à risque » : les enfants, les personnes âgées…

 

La création d’un site d’informations grand public

Les ministres de la Santé et de la Transition écologique ont également proposé de créer courant 2019 un vaste site d’informations destiné au grand public et ayant pour objectif d’informer sur les produits chimiques présents au quotidien. Parmi ces produits chimiques, on retrouve les perturbateurs endocriniens, ces substances nuisibles qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur l’organisme à plus ou moins long terme. L’objectif est aussi par cette occasion d’améliorer la formation des personnels de santé et de financer toutes les recherches scientifiques précisément sur le sujet. Enfin, le projet prévoit aussi un vaste travail de concertation afin de guider les industriels dans leur activité et les inciter à substituer ces PE contre des produits sains et autres alternatives.

 

Une absence d’étiquetage des PE

Ce projet a été remis en question par plusieurs ONG qui considèrent qu’il reste quelques lacunes. Parmi ces dernières, la regrettée absence d’étiquetage de tous les produits contenant des perturbateurs endocriniens, qu’ils soient suspectés, présumés ou avérés. Certains estiment ainsi que cette absence d’étiquetage ne va pas dans le sens d’une protection des consommateurs. Or, le meilleur moyen d’informer resterait cet étiquetage qui fait ici défaut.

Ce plan apparaît toutefois assez satisfaisant, en ce qu’il permettra d’informer de manière plus complète les consommateurs et offrira aux ONG la possibilité de viser directement les produits qui contiennent ces PE. Ils pourront ainsi agir face aux pouvoirs publics et aux fabricants en se basant sur cette liste.

Quoi qu’il en soit, les perturbateurs endocriniens restent toujours aujourd’hui fortement pointés du doigt tant ils sont nocifs pour l’organisme humain ainsi que pour les animaux. Vous êtes un particulier ou un professionnel et vous souhaitez savoir si votre environnement contient un ou plusieurs de ces substances nuisibles ? Première offre analytique clés en main à destination du grand public, Perturbateur Endocrinien intervient pour rechercher, analyser, quantifier et éliminer les PE présents dans votre environnement.